- le film " Melée ouverte"... nous nous parle-t-il du bonheur ?
Ce film illustre un combat : remedier à une situation de malheur en créant du bonheur. Soyons attentif à la démarche du père de Tristan : il se bat pour intégrer son fils et lui apporter plus de bonheur ! Ce papa lutte contre un profond sentiment d'injustice...
"Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, ils seront rassasiés" (Mt 5,6)
Regardons ce film, avec cette interrogation de fond : est-ce que Tristant réussit à connaitre du bonheur ?
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Un enfant autiste dans la mêlée
En France, une soixantaine d'enfants autistes s'ouvrent à la vie grâce au rugby, sport reconnu pour ses valeurs de solidarité et d'entraide. Pari réussi pour Tristan, 10 ans, qui s'initie au ballon ovale à Vélizy-Villacoublay, en région parisienne. Un film documentaire "Mêlée ouverte" raconte, le temps d'une saison, cette aventure humaine et sportive.
Un film documentaire de 26' d'Isabelle Marchand-Reignier
C'est l'histoire de l'intégration de Tristan, 10 ans, autiste, dans un club de rugby. En septembre 2006, il a rejoint le club de Vélizy-Villacoublay Yvelines), dans le cadre de l'opération nationale "un club, un autiste". Cette opération associe l'Union nationale de parents de personnes handicapées mentales et leurs amis (Unapei), la Fédération française de sport adopté et la Fédération française de rugby.
Au fil de la saison, sur le terrain de rugby de Vélizy (Yvelines), Tristan s'initie à l'art du contact, avec le ballon et avec les autres. Dans l'équipe des « poussins », Merlin, Corentin et Maxime découvrent l'art du combat collectif, mais aussi la richesse de la différence et de l'engagement…
Brahim Naït, éducateur spécialisé, a été recruté pour être aux côtés de Tristan, sur le terrain... « Ma priorité était qu'il prenne du plaisir au jeu et qu'il communique avec d'autres enfants de son âge, explique-t-il. Au départ, ces derniers ont été un peu intimidés par les comportements étranges de Tristan. Peu à peu ils se sont mutuellement apprivoisés. »
Philippe Deslous et Denis Bono, les entraîneurs des « poussins » (9-11 ans) se souviennent avoir ressenti un peu d'appréhension. « On ne savait pas comment allaient réagir les gamins. Finalement, ils ont fait le plus gros du travail. Ils n'ont pas eu une seule parole déplacée. Bravo les gars !
Isabelle Marchand.Pèlerin n°6510.